Violences intrafamiliales, qui contacter dans les Yvelines ?

Les violences conjugales sont en augmentation durant le confinement. Photo N.Duprey/CD78

Encore un 25 novembre qui va égrener des chiffres glaçants. Les « féminicides », ces meurtres de femmes par un conjoint ou un ex-conjoint, restent encore trop élevés malgré les mesures mises en place. Aujourd’hui, en France, plus de 300 000 femmes sont battues, agressées ou violées. Les chiffres concernant les hommes victimes augmentent également. Dans les Yvelines, de nombreuses associations mettent tout en oeuvre pour recueillir la parole et accompagner les victimes. Elles travaillent étroitement avec les services dédiés de la gendarmerie, de la police nationale et de la Justice.

Sommaire

  • 1.

    Violences intrafamiliales, rôle des intervenantes sociales en gendarmerie

    A la Maison de Confiance et de Protection des Familles (MCPF) basée à Bois d’Arcy, le Département et la Gendarmerie travaillent ensemble. Deux intervenantes sociales de gendarmerie (ISG) y sont rattachées à plein temps.

  • 2.

    Les « Bons Taxis » de l’association IRIS sauvent des vies

    Face à la hausse des violences intrafamiliales, pouvoirs publics, gendarmerie, police et associations sont en première ligne et agissent au quotidien. L’association IRIS, en lien avec ces acteurs mobilisés dans cette lutte, met des taxis à la disposition des victimes pour les mettre à l’abri. 

  • 3.

    40% des violences conjugales débutent lors de la première grossesse

    Les violences conjugales s’attisent ou débutent particulièrement au moment où le couple attend un enfant. Le conjoint violent ne supporte généralement ni la perspective d’une troisième personne dans le foyer ni le fait que la femme devienne le centre des attentions de l’entourage. Les PMI mais aussi des associations comme le CIDFF et Women Safe sont là pour détecter les violences, accompagner et aider les victimes.

  • Les violences conjugales sont en augmentation durant le confinement. Photo N.Duprey/CD78
    4.

    Signaler par « tchat » une violence conjugale, sexuelle ou sexiste

    Lancé à Guyancourt en 2018, le portail de signalement des violences sexuelles et sexistes permet aux victimes, et aux témoins, de se confier en ligne. Nous avions rencontré la commandante Sandrine Masson, cheffe de la Plateforme de Guyancourt.

  • 5.

    Versailles : un nouvel accueil de jour pour les femmes victimes de violences conjugales

    A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, un nouveau foyer d’accueil de jour a été inauguré à Versailles. Dans une maison appartenant au bailleur social Les Résidences Yvelines-Essonne, l’association La Nouvelle Etoile mettra toutes ses compétences au service des femmes victimes de violences conjugales.

  • 6.

    Les cyberviolences conjugales aggravent l’isolement

    Elles sont encore peu documentées. Et pourtant, dans une enquête consacrée à ce sujet, le Centre francilien Hubertine Auclert pour l’égalité femmes-hommes, estime que 9 femmes sur 10, victimes de violences conjugales, souffrent aussi de cyberharcèlement de la part du conjoint ou ex-conjoint. Une nouvelle loi doit mieux les protéger contre ce phénomène d’ampleur aux répercussions dramatiques.