Léonie Périault, une triathlète yvelinoise

Nicolas Théodet

Cet article fait partie du dossier: Le sport au féminin dans les Yvelines

Grand espoir de médaille à Tokyo, la triathlète Léonie a fait ses gammes dans les Yvelines. Notamment à Poissy, fer de lance du triathlon français.

L'athlète yvelinoise fait partie des meilleures mondiales. © Fédération Française de Triathlon

L’athlète yvelinoise fait partie des meilleures mondiales. © Fédération Française de Triathlon

Championne du monde du relais mixte en triathlon, la pensionnaire du Poissy Triathlon rêve maintenant d’or. C’est d’ailleurs pour cet objectif que Léonie Périault assure plus de 20h d’entraînement par semaine.

En moyenne c’est 20-25km de nage. Après on a entre 300 et 500 km de vélo, et près d’une cinquantaine de kilomètres à pied

confie l’athlète. Ajoutées à cela, des séances de musculation et de kiné obligatoires. Le triathlon est un sport exigeant. « C’est de la patience et de la persévérance », confie-t-elle.

Le haut niveau du triathlon dans les Yvelines

Cette rigueur, Léonie Périault la travaille depuis ses 12 ans. Alors qu’elle pratique la natation au club de Vélizy, son coach triathlète lui propose d’essayer. « J’ai bien accroché dans un premier temps. Mais à l’époque ce n’était pas aussi populaire. Il n’y avait pas trop de clubs dans les Yvelines », explique la triathlète. Originaire de Vélizy-Villacoublay, la résidente de Jouy-en-Josas attend alors la création de la section jeune à Versailles. Puis, quelques années plus tard, rejoint le club de Poissy Triathlon. À l’époque, Versailles Triathlon n’était pas encore au haut niveau d’aujourd’hui. « Nous étions en division 3 et Poissy était en D1 », explique-t-elle.

 On m’a donné l’occasion de rejoindre le club alors je l’ai fait. Ça tombait bien que ce soit dans les Yvelines. Comme je suis attachée à mon département, ça m’a permis de faire du haut niveau et rester proche de chez moi

déclare Léonie.

Avant tout, même si ses obligations l’obligent à passer du temps au Pôle France de Montpellier, Léonie Périault reste profondément attachée à Versailles.

Elle représentera les couleurs du club avec Cassandre Beaugrand et Dorian Coninx chez les hommes. © Poissy Triathlon

Elle représentera les couleurs du club avec Cassandre Beaugrand et Dorian Coninx chez les hommes. © Poissy Triathlon

Léonie Périault, à Tokyo avec un bout de Paris dans sa tête

Quand elle ne parcourt pas le monde, Léonie court souvent dans les bois de Porchefontaine. Elle roule en pleine vallée de Chevreuse et nage à la piscine pisciacaise. « Dans les Yvelines nous avons un super territoire pour la pratique du sport. Et surtout, courir en forêt, c’est vraiment un plus », détaille la triathlète. Si elle avoue ne pas connaître tout le département, son attachement à Versailles et sa région est grand. Au point même d’avoir Paris 2024 en objectif.

« Paris 2024, c’est clairement un objectif. J’aurai 30 ans, c’est l’âge idéal, l’âge phare pour le triathlon. En plus je suis de la région », explique la Pisciacaise.

Pour le moment, elle est focalisée sur 2021 et Tokyo. 12e des derniers championnats du Monde à Hambourg en individuel, elle est tenante du titre mondial sur relais mixte. Une épreuve où la France, archi-favorite, fera tout pour remporter l’or. Elle-même titrée en 2018 et 2020, Léonie espère monter sur la plus haute marche aux côtés de son amie et partenaire pisciacaise, Cassandre Beaugrand.