Les Ruchers de l’Espoir, un miel éthique et local

Sandrine GAYET

Cet article fait partie du dossier: Les Yvelines au Salon de l’Agriculture 2024

Raphaël Berardino, fondateur des Ruchers de l’Espoir, tient à faire du miel savoureux, non chauffé et sans déplacer ses ruches.

Un miel non chauffé de qualité

« J’ai commencé avec 4 ruches, puis 10, puis 50. Puis je suis passé à 200 ». En peu de temps, Raphaël Berardino, fondateur des Ruchers de l’Espoir, a conquis professionnels comme particuliers. Les valeurs de l’apiculteur, qui exerce depuis plus de 10 ans, ne laissent jamais indifférentes. Il se distingue par un traitement particulier de ses ruches. « Je ne les déplace jamais », insiste l’apiculteur.

Autre point qui le démarque de bon nombre d’apiculteurs, sa volonté de traiter majoritairement avec des professionnels. « Je ne fais pas de vente au détail, à part un petit peu sur Internet. Les gens qui commandent viennent le chercher, car je reste dans un circuit local. Il y a des gens qui viennent de loin pour le miel. » Les quantités de miel vendues par l’apiculteur sont parfois limitées, puisque Raphaël Berardino laisse aux abeilles une quantité suffisante dans leur ruche pour passer l’hiver.

Pot de miel des Ruchers de l'Espoir © Jason FIlankembo/ CD 78

Pot de miel des Ruchers de l’Espoir © Jason FIlankembo/ CD 78

Les Ruchers de l’Espoir présents au Salon International de l’Agriculture

Du miel de qualité réalisé exclusivement avec de l’abeille noire, espèce menacée dont Raphaël veut prendre soin. Pour conserver les propriétés du miel, l’apiculteur sait y faire.

« Le plus important, c’est que je ne mélange pas les miels. Sur le pot, je marque leur provenance. Et je ne les chauffe pas. »

Les ruches en bois utilisées par l’apiculteur sont en bois imputrescible et traitées à l’huile de lin. Une protection naturelle. Pas de cire recyclée non plus : Raphaël Berardino laisse les abeilles consommer leur miel pour fabriquer leur propre cire, malgré les pertes.

Prochain objectif pour Les Ruchers de l’Espoir, atteindre les 400 ruches de production. Sans faire une croix sur ses principes.