La nouvelle dimension de la Fondation UVSQ

SophieBerguin

Avec 740 000 euros de dons collectés en 2017, la Fondation UVSQ a réussi à soutenir des projets d’une ampleur inédite. Et son ambition pourrait grandir encore au sein de Paris-Saclay.

La somme des dons collectés par la Fondation UVSQ en 2017 a été multipliée par quatre par rapport à 2016. Ce spectaculaire résultat comptable – de 184 000 € à 740 000 € de dons collectés, dont 64% au profit de la recherche et de l’innovation – illustre l’essor pris la fondation, entité juridiquement indépendante de l’université.

Fondée en 2011 pour accompagner avec des fonds privés les projets des enseignants-chercheurs et les étudiants de l’université, la fondation a, pour la première fois de sa jeune histoire, publié un rapport d’activités qui met en lumière la qualité des actions de l’année 2017.

Ce résultat doit beaucoup à quelques belles opérations que nous avons pu soutenir, avec le Crédit Agricole par exemple. Mais ce n’est pas suffisant, tempère Yves Fouchet, le président de la Fondation UVSQ. Nous devons pérenniser notre action. Nous cherchons encore des donateurs pour quelques beaux projets. Ce n’est pas simple, même si ça va dans le bon sens. »

Dans le contexte du développement d’un campus urbain de l’Université Paris-Saclay qui intègre l’UVSQ, le Président de la fondation se projette et dévoile son ambition.

Irrémédiablement, on se dirige vers une entité unique, au moins en 2025. La fondation UVSQ est l’outil le plus développé au sein du projet de Paris-Saclay. Elle a sans doute vocation à s’élargir. Si l’UVSQ peut être un élément exemplaire à travers le développement de sa fondation, nous serions ravis. »

 

rapport Fondation UVSQLe rapport d’activités 2017 de la Fondation UVSQ

 

La recherche sur l’amyotrophie spinale, un projet exemplaire

Parmi les projets soutenus en 2017, on retrouve les recherches du Professeur Valérie Robin sur l’amyotrophie spinale une maladie neuromusculaire héréditaire caractérisée par une atrophie des muscles et pour laquelle aucun traitement n’existe à ce jour. Valérie Robin teste une nouvelle génération de molécules synthétiques innovantes représentant une piste thérapeutique très prometteuse pour les personnes atteintes de cette maladie génétique qui touche plusieurs milliers de personnes en France, du nouveau-né à la personne âgée.

Ses recherches au sein de l’équipe « biothérapie des maladies du système neuromusculaire » à Montigny-le-Bretonneux sont soutenues par le fonds de dotation Crédit Agricole d’Île-de-France Mécénat.