Petite enfance : diversifier les modes de garde

SophieBerguin

En visite dans une micro-crèche de Saint-Germain-en-Laye, Ghislain Fournier, le vice-président du Conseil général chargé de l’action sociale, a réaffirmé l’ambition du Département : diversifier les modes de garde et faciliter la vie des parents d’enfants de moins de trois ans.

Micro-crèche

Ghislain Fournier en visite dans une micro-crèche de Saint-Germain-en-Laye.

« Il y a presque 60 000 enfants de moins de trois ans dans les Yvelines. Pour la moitié d’entre eux, une solution de garde est trouvée au sein de leur famille. L’autre moitié choisit un mode de garde extérieur qu’il faut trouver. C’est un problème important pour les parents » explique Ghislain Fournier, maire de Chatou et vice-président du Conseil général chargé de l’action sociale. « Au Conseil général, nous sommes engagés dans une politique volontariste qui consiste, bien sûr, à soutenir le développement du nombre de places d’accueil mais aussi à encourager l’innovation. On sait bien que le mode de garde privilégié par les parents est la crèche collective. Malheureusement, il n’y a pas de places pour tout le monde. Il faut donc trouver d’autres solutions. Les micro-crèches en font partie. »
Depuis 2008, 47 micro-crèches ont été créées dans les Yvelines, ce qui en fait le département le plus dynamique d’Ile-de-France, loin devant les Hauts-de-Seine (17) et le Val-d’Oise (10). Plus souples (il n’y a pas d’obligation de nommer un directeur) et adaptés aux besoins des zones rurales ou des zones urbaines sensibles, ces structures peuvent accueillir jusqu’à 11 berceaux. Le Conseil général participe à l’achat du matériel pour l’investissement de départ (subvention de 50% plafonnée à 2000 euros) et finance le fonctionnement comme pour une crèche familiale, collective ou un multi-accueil (5,50 euros par jour et par enfant). Le dispositif a ainsi permis de créer près de 500 places supplémentaires. « Elle nous ont surtout permis de rééquilibrer l’offre sur le territoire » reprend Ghislain Fournier.
Au-delà de la diversification de l’offre, le Conseil général met aussi l’accent sur l’accès à l’information. Il incite ainsi les communes à transformer leurs Relais Assistantes Maternelles (RAM) en Relais d’Accueil de la Petite Enfance (RAPE) pour en faire des guichets uniques informant sur l’ensemble des modes de garde : crèches, assistantes maternelles et auxiliaires parentaux. « Pour les auxiliaires parentaux, c’est à dire la nounou qui met une affiche à la boulangerie, nous proposons de les référencer en échange d’une formation complémentaire de 18 heures. Contrairement aux assistantes maternelles, qui sont agréées et contrôlées par le Conseil général, les auxiliaires parentaux ne sont pas recensés. Or, nous voulons fournir aux parents un accès global à l’information » conclut Ghislain Fournier.