Derniers jours de la Biennale d’Art Naïf d’Andrésy

SandrineGAYET

La 10ème Biennale d’Art Naïf d’Andrésy se termine ce dimanche 25 février. Il est encore temps d’y découvrir les œuvres d’artistes du monde entier.

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Pour cette 10ème édition, 67 peintres et sculpteurs, français et étrangers de renommée internationale, exposent leurs œuvres poétiques et colorées à l’Espace Julien-Green.

L’association andrésienne « Groupe international des Primitifs modernes dits Naïfs », organisateur de ce salon artistique, a vu le jour en 1989. Depuis, elle n’a cessé de rayonner en France et hors de nos frontières, à travers d’artistes réputés qui exposent en Espagne en Italie ou en Allemagne mais aussi au Carrousel du Louvre et au Grand Palais.

Cette nouvelle édition accueille des artistes venus des quatre coins du monde : Allemagne, Belgique, Brésil, Bulgarie, Cuba, Haïti, Finlande, Danemark, Italie, Roumanie, Serbie, Suède, Suisse, Etats-Unis.
L’exposition se tient à l’espace Julien Green (4, boulevard Noël-Marc à Andrésy) et est ouverte en semaine de 15 h à 19 h et le week-end de 11 h à 19 h. L’entrée est libre.

Couleurs et poésie

Une des caractéristiques de l’art naïf tient dans son style figuratif qui ne « respecte » pas les codes académiques. Les paysages, animaux, costumes arborent des couleurs vives et les perspectives sont sciemment contournées, un peu comme dans les dessins d’enfants. Les œuvres interpellent par leur fraîcheur, l’humour qui peut s’y glisser, également par des représentations décalées mais toujours poétiques.
Une des premières expositions d’art naïf a vu le jour à Paris en 1928. Elle réunissait les œuvres de 5 peintres dits du « Cœur sacré » : Le Douanier Rousseau (1844-1910), Louis Vivin (1861-1936), Séraphine de Senlis (1864-1942), André Bauchant (1873-1958) et Camille Bombois (1883-1970). Par la suite, le mouvement naïf, si décrié à ses débuts, connut une ampleur internationale, surtout aux Etats-Unis et en Haïti.