Compensation écologique : le dispositif innovant des Yvelines s’agrandit

MadelineEtienne

Unique collectivité à avoir mis en œuvre une offre de compensation écologique sur son territoire, le Département des Yvelines est rejoint par cinq grands acteurs publics et privés au sein d’un Groupement d’Intérêt Public interdépartemental.

Joséphine Kollmannsberger, vice-Présidente du Conseil départemental des Yvelines et Yves Révillon, vice-Président du Conseil département des Hauts-de-Seine lors de la signature du GIP, au domaine de Madame Elisabeth à Versailles.

Joséphine Kollmannsberger, vice-Présidente du Conseil départemental des Yvelines et Yves Révillon, vice-Président du Conseil département des Hauts-de-Seine lors de la signature du GIP, au domaine de Madame Elisabeth à Versailles. © CD 78 / N. Duprey

 

Avant même le vote de la loi Biodiversité (8 août 2016), le Département des Yvelines s’est engagé dans la création d’un dispositif « clé en main » de compensation écologique. Il s’agit d’accompagner les porteurs de projets d’aménagement et d’équipement du territoire dans une démarche – désormais obligatoire – d’évitement, de réduction et de compensation des impacts de leurs projets sur la biodiversité et les milieux naturels.

Précurseur en la matière, salué par le Sénat, le Département est rejoint par le Département des Hauts-de-Seine, la communauté urbaine GPS&O, l’EPAMSA, l’entreprise Lafarge – Vallée de Seine et l’Association des Naturalistes. Depuis le 5 octobre, ces acteurs publics et privés sont réunis dans un Groupement d’Intérêt Public (GIP) qui poursuivra et développera cette action en l’étendant à d’autres territoires.

Joséphine Kollmannsberger, Vice-présidente du Conseil départemental des Yvelines, confie :

Le fait que les acteurs des secteurs publics et privés puissent travailler ensemble est impératif et j’espère que nous élargirons le cercle du GIP. Nous avons cette responsabilité vis-à-vis de notre territoire. Notre potentiel en termes de ruralité et d’environnement écologique est extraordinaire.

Le site de Montesson sur 6 ha, par exemple, a bénéficié d’une restauration écologique, qui a aussi permis de mener un travail de réinsertion professionnelle.

Sept autre sites de compensation sont actuellement pressentis pour une seconde labellisation : le site de l’Île de Loisirs du Val de Seine, le fort du Trou d’Enfer, la rigole des Clayes-Bois d’Arcy, l’arboretum de Chèvreloup, l’étang du Pré Clos de Buc, le foncier privé de Flins-sur-Seine et le bois communal d’Aigremont.