Rencontre autour de la gestion des équipements d’eau et d’assainissement au Sénégal

La rencontre organisée par le pS-Eau à Mantes-la-Jolie avec les associations de migrants de la région de Matam, a été l’occasion d’aborder les questions liées à la maintenance des équipements d’eau et d’assainissement au Sénégal.

Le 19 février dernier, la Ville de Mantes-la-Jolie accueillait une rencontre  d’échanges autour de l’accès à l’eau et à l’assainissement dans la région de Matam (Sénégal)  organisée par le Programme pS-Eau en collaboration avec la Fédération des associations pour le développement de la région de Matam (Faderma) et le Conseil général des Yvelines.
Le panorama des actions menées dans cette région montre l’importance  des projets à l’initiative des associations de migrants (dont un certain nombre sont yvelinoises)  qui ont permis la réalisation de  forages d’eau potable. Aujourd’hui  ces associations sont confrontées à la problématique de la gestion de ces nouveaux équipements.

 Le projet de réforme de la gestion des forages ruraux au Sénégal (l’hydraulique étant une compétence de l’Etat au Sénégal), présentée par le Directeur régional de l’Hydraulique de Matam, s’appuie sur  trois orientations : refonte de l’organisation des usagers, création de conditions d’exploitation viables des forages (vente de l’eau au volume et partage des charges entre l’Etat et les usagers) et promotion des opérateurs privés.
Quelques projets ont permis de colorer ces perspectives: celui de gestion déléguée dans la région de Tambacounda mené par le Gret et celui de la formation professionnelle aux métiers de maintenance permettant un accès à une main d’œuvre locale et de qualité par l’ ADOS.
En ouverture, la  thématique de l’assainissement et de la gestion de ces équipements a pu ouvrir les débats suite à la présentation du projet « Pas d’écoles sans latrines » mené par le Conseil général avec la Région de Matam et la Faderma avec le soutien du Ministère français de l’Intérieur visant à doter en latrines les écoles de région qui en sont dénuées.