Mobilité : Renforcer le maillage du territoire

Sophie Berguin

Cet article fait partie du dossier: Yvelines : comment le Département investit pour son territoire ?
T6 à Viroflay

La ligne de tramway T6 Châtillon-Montrouge – Viroflay est achevée depuis 2016. Elle a coûté 384M€. 13% de cette somme est à la charge du Département.

L’achèvement du T6 (tramway Châtillon-Montrouge – Viroflay) et les lancements de grands projets comme Eole ou le Tram 13 Express (Saint-Germain RER A – Saint-Cyr RER C d’ici 2020) sont le résultat d’un travail assidu avec l’Etat, la Région et les différents opérateurs (SNCF, RATP, STIF).

Ils vont permettre de renforcer le maillage du territoire, jusqu’ici inachevé.

 

Faciliter l’accès aux transports en commun

De son côté, le Département a décidé d’agir pour améliorer l’intermodalité, c’est-à-dire faciliter les correspondances entre les différents moyens de transports, en favorisant le rabattement en gare via une offre de stationnement améliorée par exemple.

A ce titre il participe déjà financièrement au pôle d’échanges multimodal de Versailles Chantiers et est associé aux projets des gares Eole de Poissy à Mantes-la-Jolie. Il aménage des voies dédiées aux bus sur les routes départementales (Poissy, Carrières-sous-Poissy, Trappes…).

Objectif : inciter les Yvelinois à troquer leur voiture pour les transports en commun.

Un réseau routier à décongestionner

Si le Département, qui vient de fusionner son service voirie avec celui des Hauts-de-Seine (au sein de l’EPI 78-92), va encore investir plus de 43M€ en 2017 pour les trois grands projets en cours de réalisation (RD 30 Plaisir, Voie Nouvelle Sartrouville-Montesson et déviation de Saint-Nom-la-Bretèche), il attend des engagements forts de l’Etat et de la Région pour améliorer son réseau magistral (autoroutes et routes nationales). Les priorités : améliorer l’accessibilité de la Vallée de la Seine, de Versailles-Saint-Quentin et les liaisons de pôle à pôle (en particulier Nord-Sud).

Dans les Yvelines, 77% des déplacements sont effectués à l’intérieur du département, et la voiture reste le moyen de locomotion privilégié des Yvelinois (57% des flux internes).

« Les solutions adaptées à notre territoire sont évidentes, explique Jean-François Raynal, le Vice-président délégué aux mobilités. Là où les trains ne sont pas, il faut développer des bus. Là où les bus ne peuvent pas aller, il faut développer des solutions innovantes telles que le covoiturage, l’autostop organisé ou le transport à la demande. »