Le chantier de l’hôpital embauche des jeunes en insertion

SandrineGAYET

Le 12 décembre, ActivitY’ a signé une convention avec la mairie de la Verrière, l’institut de santé de la MGEN et la Spie SCGPM. Objectif ? Embaucher et former des jeunes en insertion sur le chantier de reconstruction de l’hôpital de La Verrière.

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Avec un taux de chômage de 30%, la commune de La Verrière sur le canton de Trappes a mobilisé l’agence départementale d’insertion ActivitY’ et la direction de l’hôpital, pour intégrer des clauses d’insertion dans les marchés de travaux de reconstruction qui seront menés par l’entreprise de BTP, Spie SCGPM.
« Beaucoup de jeunes Verriérois sont en déficit de formation professionnelle. Nous avons souhaité mettre à leur disposition un moyen d’entrer dans la vie active et d’obtenir une qualification », a déclaré Nelly Dutu, maire de La Verrière.

Une année en alternance pour 10 jeunes

Les 10 premiers candidats ont été engagés sur le chantier pour une année en alternance dans le cadre d’un contrat de professionnalisation.
7 d’entre eux préparent le titre professionnel de coffreur et 3 autres, celui d’électricien au Centre de formation professionnel du CPO situé sur le campus du CFM-BTP de Trappes.
« L’embauche dans le cadre de la clause sociale permet à ces jeunes qui étaient au chômage depuis plus d’un an, de reprendre une activité et un cursus », se réjouit Mathilde Ballouard, facilitatrice de clause d’insertion chez ActivitY’.
L’agence d’insertion du Département est au cœur de ce dispositif des clauses d’insertion : elle sélectionne et accompagne les candidats, organise également leur formation pour répondre aux besoins des recruteurs.

446 Yvelinois ont été remis en activité en 2016, grâce aux clauses sociales et 518 cette année, déclare Philippe Pascal, directeur de l’agence.

70% des entreprises satisfaites par les clauses sociales

Grâce à la sélection, en amont, des candidats par ActivitY’ et à leur accompagnement, 70% des entreprises ayant recruté dans le cadre des clauses sociales sont satisfaites. A telle enseigne que la plupart d’entre elles ont été au-delà de leurs obligations légales, en offrant un retour durable en emploi.
Il y a donc bien là une réalité : pour les entreprises, la formation et les recrutements de personnes en insertion répond à un vrai besoin de main d’œuvre : « Nous sommes demandeurs. Et avec les travaux du Grand Paris qui se profilent, nous aurons besoin de recruter plus de 1 000 personnes en 2018 » conclut Philippe Lecornu de Spie SCGPM.

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