78-92 : l’archéologie préventive devient interdépartementale

SophieBerguin

Dans le cadre du rapprochement entre les Yvelines et les Hauts-de-Seine, l’assemblée a voté le transfert de la compétence archéologie préventive à l’établissement public interdépartemental.

Diagnostic archéologique dans l’église Saint-Rémi de Marcq ©Conseil général des Yvelines – Service archéologique / Nicolas Girault

Diagnostic archéologique dans l’église Saint-Rémi de Marcq ©Conseil départemental des Yvelines – Service archéologique / Nicolas Girault

C’est l’une des premières actions concrètes du rapprochement entre les Départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine. Pour exercer leur mission d’archéologie préventive, les deux Départements crée un service commun, placé sous l’autorité de l’établissement interdépartemental né en févier dernier, qui sera opérationnel avant la fin de l’année.

Le transfert de la compétence à l’EPCI a été voté vendredi 15 avril 2016 par l’assemblée yvelinoise. Une fois agréé par le ministère de la Culture et de la Communication, l’opérateur interdépartemental apportera des prestations de diagnostic et de fouilles préventives aux aménageurs publics et privés.

Ce service d’archéologie préventive commun sera basé à Montigny-le-Bretonneux, dans le bâtiment des Archives départementales des Yvelines. Il bénéficiera de la mise en commun des ressources existantes, de l’expérience et du savoir-faire qui s’avèrent complémentaires entre les deux services départementaux actuels. Ce nouvel outil permettra de faciliter les projets de construction, en réduisant les délais d’intervention et les coûts des opérations d’archéologie préventive prescrites par les services de l’Etat.

12 des 14 agents du service yvelinois, et 3 archéologues du service altoséquanais (sur 11 agents) seront impliqués dans le processus de mutualisation.

 

L’achat des véhicules groupé

L’assemblée yvelinoise a voté, vendredi 15 avril, une convention de partenariat avec le Département des Hauts-de-Seine et l’Union des Groupements d’Achats Publics (UGAP) pour l’achat de véhicules. Elle doit permettre d’optimiser les conditions tarifaires au bénéfices des deux collectivités. En fonction du volume d’affaires, les Départements espèrent par exemple disposer de prix plus attractifs, de -5% sur les véhicules légers à -10% sur les véhicules utilitaires. Une démarche similaire est à l’étude pour l’achat du matériel informatique.