L’UVSQ propose un nouveau diplôme aux étudiants

NicolasThéodet

L’UVSQ lance un nouveau diplôme pour l’automne 2022. Un DIU (diplôme inter-universitaires) conçu pour répondre aux besoins des entreprises.

L’UVSQ accueille plus de 19 000 étudiants. ©CD78/N.Duprey

Aujourd’hui, les formations post-bacs se veulent pointues. En effet, les métiers actuels demandent de plus en plus de spécialisations. C’est la raison pour laquelle les universités doivent s’adapter à la demande spécifique des entreprises et des employeurs. Cela assure une employabilité forte de leurs jeunes diplômés une fois sur le marché de l’emploi.

Une formation complète pour répondre aux attentes du marché

Les formations sont pour la plupart, conçues avec les entreprises locales. ©CD78/N.Duprey

C’est dans cette dynamique que l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines se positionne en créant une nouvelle filière à la rentrée 2022. Ce diplôme inter-universitaire (DIU) Traitements de Surface et Électrodépôts est une offre de formation professionnelle unique en Île-de-France. Il s’articule ainsi autour de trois plateformes de formations réparties sur deux sites, Versailles (UVSQ) et Orsay (Université Paris-Saclay). L’objectif est de former des spécialistes de niveau II dans la réalisation et la caractérisation de traitements de surface et d’électrodépôts.

Le DIU dure 2 mois à raison de deux jours par semaine. Pour s’inscrire, la date de clôture des inscriptions est fixée au 10 octobre 2022

expliquent les responsables de l’UVSQ.

Une formation rapide et complète d’un métier en plein essor. D’autant que celui-ci est en pénurie de main d’œuvre. « La profession a considérablement évolué en raison des exigences requises », confirme l’UVSQ, « le galvanoplaste d’hier (CAP/BEP) est aujourd’hui un opérateur(trice) de traitement de surface (Bac+2) ».

Assurer une employabilité grâce à la proximité des employeurs

Le métier de galvanoplaste est en pénuerie de main-d’oeuvre. ©CD78/N.Duprey

Il n’existe aucune formation équivalente sur Paris-Saclay et en Île-de-France. Sur le reste de la France, des formations effleurent le sujet mais « restent néanmoins « éloignées » des préoccupations des traitements de surface et des électrodépôts », confie l’université. La force de la formation présentée par l’UVSQ, c’est la conception même de son enseignement. En effet, ce sont les entreprises elles-mêmes qui, accompagnées par les équipes pédagogiques, conçoivent les enseignements prodigués aux étudiants.

Dassault-Aviation, HTDS, Aveni, Linxens, EDF, Union des industries et Traitements de Surface, Surys, Valéo, Egide, sont toutes des entreprises ayant participées à la création de la filière. Elles sont basées en Ile-de-France et ont besoin d’une main d’œuvre qualifiée. Ainsi, en format directement les étudiants dans la zone géographique, l’UVSQ peut assurer une employabilité aux néo-diplômés.

L’UVSQ, une université en plein développement

Fondée en 1991, l’UVSQ accueille plus de 19 000 étudiants et 1000 enseignants et dispense 200 formations. On retrouve aussi des chaires scientifiques et industrielles dans les secteurs scientifiques porteurs, comme les sciences pour l’ingénieur, l’alimentation, la santé ou encore la modélisation.Classée 18e établissement universitaire de France par le classement de Shanghai, l’université est un des membres fondateurs de l’université Paris-Saclay.