Une journée de l’enfance en bleu

SandrineGAYET

Pour la journée mondiale des droits de l’enfant du 20 novembre, le bleu sera partout. Pour marquer ses 29 ans, la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CIDE) lance le mouvement #GoBlue et Mobilisez-vous #EnBleuPourChaqueEnfant. C’est pour cela qu’aujourd’hui, le logo du département paraît en bleu sur le site internet.

Aider les familles et protéger les enfants sont deux missions essentielles assurées par le Conseil départemental. Il s’implique par exemple au quotidien dans le développement des modes d’accueil de la petite enfance. Il assure également un rôle de prévention auprès des familles qui rencontrent des difficultés.

#GoBlue

Aujourd’hui dans le monde, 265 millions d’enfants n’ont pas accès à l’école et 250 millions subissent directement les conséquences de conflits et de guerres.
Cette situation injuste est inacceptable pour les enfants qui devraient tous pouvoir bénéficier de conditions optimales pour leur développement et leur épanouissement. Le 20 novembre 2018 marque le 29e anniversaire de l’adoption de la CIDE et sur toute la planète, chaque personne est invitée à rejoindre le mouvement #GoBlue. En arborant du bleu au cours de cette journée, vous afficherez votre soutien à la cause des enfants.

Avec cette Journée mondiale de l’enfance, prenez part dès à présent aux actions de sensibilisation suggérées par UNICEF en :
• portant des vêtements ou des accessoires bleus et en partageant votre photo sur les réseaux sociaux, afin de donner à cette journée toute la visibilité qu’elle mérite ;
• participant à la « plus grande leçon du monde » c’est-à-dire en utilisant le matériel pédagogique fournit par UNICEF pour sensibiliser votre entourage (que ce soit au sein d’un établissement scolaire ou ailleurs) aux droits des enfants et notamment à la lutte contre la violence dans les écoles ;
• rendant vos sites Web ou réseaux sociaux bleus pour une journée.
Pour plus d’informations et d’activités de sensibilisation consultez le site UNICEF dédié à cette journée.

Historique de cette journée

Le 20 novembre 1989, l’ONU adoptait à l’unanimité la Convention relative aux droits de l’Enfant : les droits de chaque enfant du monde étaient désormais reconnus par un traité international, ratifié par 195 Etats ! Depuis, le 20 novembre a été déclaré Journée internationale des droits de l’enfant – un temps fort que l’UNICEF ne manque pas de marquer chaque année.
En 1954, l’Assemblée générale a recommandé à tous les pays d’instituer une « Journée mondiale de l’enfance », qui serait une journée de fraternité mondiale et de compréhension entre les enfants, et d’activités favorisant le bien-être des enfants du monde entier. Elle a proposé aux gouvernements que cette Journée soit célébrée à la date qui leur semblait la plus appropriée. C’est le 20 novembre qui a été choisi, à la fois jour d’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.
Cette Convention, qui est le traité international le plus ratifié en matière de droits de l’homme, définit une liste de droits de l’enfant comprenant le droit à la vie, à la santé, à l’éducation et le droit de jouer, ainsi que le droit à une vie de famille, à être protégé de la violence et de la discrimination, et de faire entendre sa voix.

L’Enfant bleu lance un site pour géo-localiser une aide d’urgence

Les responsables du numéro gratuit 119, rapportent avoir reçu près de 470.000 appels en 2016, dont près de 33.000 ont donné lieu à un traitement, soit environ 90 par jour.

A qui s’adresser  ?

L’association L’Enfant bleu lance ce mardi 20 novembre 2018 un site internet recensant les institutions et personnes ressources susceptibles d’intervenir et de « briser le silence ».
Les internautes pourront « identifier un interlocuteur de proximité pour agir au mieux lorsqu’un enfant est en danger », explique l’association, qui souligne que « 60% des personnes soupçonnant des maltraitances dans leur entourage n’agissent pas, faute d’informations sur la conduite à suivre« .

Ce portail internet, vient en complément du 119, le numéro gratuit « Allo Enfance en danger ».
En entrant sa ville de résidence ou en se géolocalisant, l’utilisateur obtiendra les coordonnées d’une association près de chez lui, et/ou de la Cellule de recueil des informations préoccupantes (Crip) de son département. « Nous voulons vraiment briser le silence car c’est ce qui fait le plus de tort aux enfants », insiste l’association.
Fermer les yeux, c’est laisser un enfant dans l’enfer de la maltraitance.