L’UVSQ-SAT rejoint l’espace grâce à SpaceX

ChloëBringuier

Avez-vous déjà vécu une mise en orbite ? Réservez votre 23 janvier 2021 si l’aventure vous intrigue ! Le nanosatellite de l’UVSQ sera mis en basse orbite par la fusée Falcon 9 de SpaceX. Un évènement à suivre en direct sur Youtube.

En route vers l’espace

Le nanosatellite UVSQ-SAT, dédié à l’observation de variables climatiques essentielles, sera mis en basse orbite le 23 janvier 2021 à 15h40 (heure française) par la fusée Falcon 9 de SpaceX, depuis la base américaine de Cap Canaveral en Floride. L’UVSQ vous propose de suivre ce lancement en direct en ligne ! Ce satellite a été conçu par le Laboratoire « Atmosphères et Observations Spatiales » (Latmos, CNRS/Sorbonne Université/UVSQ), en partenariat avec des industriels.

Gros comme un Rubik’s Cube, avec une taille de 10 x 10x 10 cm, l’UVSQ-SAT est un projet spatial développé dans les locaux du laboratoire hébergé par l’Observatoire de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines. Développé en un temps record, ce nano-satellite, dédié à l’étude du bilan radiatif de la Terre et l’influence de l’éclairement solaire sur le climat va être envoyé en basse orbite.

Suivez le lancement en direct

Pour vivre cet événement rare, impliquant des scientifiques, des ingénieurs, des étudiants, le laboratoire propose de suivre en direct le lancement sur Youtube : le 23 janvier 2021 dès 15h40.
L'UVSQ-SAT rejoint l'espace grâce à SpaceX © UVSQ

L’UVSQ-SAT rejoint l’espace grâce à SpaceX © UVSQ

Les experts et scientifiques liés à la mission seront présents au Latmos pour commenter la mise en orbite de la mission UVSQ-SAT qui sera retransmise en direct. Présentation de la mission et ses perspectives, explication de l’importance des mesures pour le bilan radiatif de la Terre et besoin d’une constellation, interactions entre les différents partenaires impliqués et le laboratoire, présentation de l’aspect pédagogique, tables rondes autour des métiers et nouvelles technologies du spatial,… seront abordés.

Le projet dans sa globalité est un réel défi car il impose au LATMOS de devenir une véritable « agence spatiale ».

L’enjeu est de taille autant d’un point de vue technologique, que sur la gestion de projet, que sur les mesures et validations scientifiques attendues avec la mise en œuvre d’une éventuelle constellation de petits satellites.

Le LATMOS et le Département des Yvelines

Basé sur 2 sites (Guyancourt et Paris), le LATMOS (UMR 8 190 CNRS / Sorbonne Université / UVSQ) regroupe environ 150 permanents, et plus de 230 personnes au total. Il fait partie de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) regroupant 9 laboratoires dont les thématiques de recherche concernent l’environnement.

LATMOS fête ses 10 ans © CD78 / N.Duprey

Le Département des Yvelines bénéficie d’un fort potentiel en matière de R&D publique, avec la présence sur son territoire de l’université pluridisciplinaire Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, 4 grands organismes de recherches publics (INRA, IFSTTAR, INSEREM, CNRS) et plus de 60 laboratoires publics dans plusieurs secteurs porteurs. Le Département des Yvelines est le premier d’Île-de-France en R&D privée :

  • Un tiers de la R&D francilienne y est concentrée
  • Près de 25 000 salariés dont 18 000 chercheurs représentant 31 % des effectifs de l’IDF

Présence des centres de R&D majeurs de Renault, Groupe PSA, ATOS, ArianeGroup, Dassault Systèmes, GE Medical Systems, Thales ou Safran.

Le Conseil départemental, acteur majeur du tissu économique local, accompagne de longue date le développement de cette recherche publique avec notamment la mise à disposition gracieuse de bâtiments (UFR des sciences, Institut d’Études Politiques de Saint-Germain-en-Laye…) et un fort soutien financier (programme R&D de VEDECOM, laboratoires de l’ESTACA, IEP…).