Au Mali, les Assises sont déjà lancées !

Le 22 juin dernier à Bamako s’est tenue une conférence-débat en prélude des Assises sur la thématique « l’or, le coton et l’artisanat dans l’économie malienne » organisée par les partenaires maliens des acteurs yvelinois et du Conseil général.

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Depuis l’annonce faisant du Mali l’invité d’honneur des 5èmes Assises ‘Yvelines partenaires du développement’ qui se tiendront à Marly-le-Roi le 12 octobre prochain, les collectivités partenaires du Conseil général (le Cercle de Kadiolo et le Cercle de Kolokani) et les partenaires d’acteurs yvelinois au Mali se sont regroupés pour animer des rencontres au Mali en amont des manifestations yvelinoises. Afin de clôturer une série de rencontres et de visites qui les ont conduits à Bamako, Kadiolo, Kita, Kolokani et Niéna,  ce comité présidé par  Diafing Djadji DIARRA, Président du Cercle de Kolokani, a organisé une conférence sur les principaux  secteurs de l’économie malienne de manière à enrichir leurs réflexions et celles de leurs partenaires en faveur de la relance des activités du Mali.

Cette conférence-débat accueillie par Abdelkader SIDIBE, Maire de la Commune III de Bamako, s’est tenue sous l’égide du Ministre Abdourahmane Oumar TOURE, délégué chargé de la décentralisation et de l’Aménagement du territoire, et en présence des partenaires tels que  l’Ambassade de France, l’Agence Française de Développement (AFD), l’Association des Municipalités du Mali (AMM), le Conseil général des Yvelines et des représentants d’associations yvelinoises (Binkad et ADVO).

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Les intervenants (représentants de la Chambre des mines du Mali, de la Coordination des producteurs de coton et de l’Assemblée permanente de la chambre des métiers)  ont ainsi pu exposer le poids des secteurs de l’or (25% du PIB et 75% des recettes d’exportation), du coton (qui représente 1% du PIB et 15%des recettes d’exportation) et de l’artisanat (estimé à 20% du PIB bien que ce secteur reste fortement informel) dans le système économique et de l’emploi au Mali.

Les débats et les témoignages de collectivités tels celui de Moulaye DIABATE, Président du Cercle de Kadiolo relatif au site d’orpaillage de Fouro, ont ainsi permis de soulever les impacts positifs du développement de ces filières au niveau national (les secteurs miniers, agricoles et  artisanaux étant d’importants pourvoyeurs d’emplois et permettant de freiner l’exode rural pour ce qui est du coton) mais aussi de conclure qu’un développement de ces filières n’implique pas obligatoirement un impact local de développement s’il n’est pas réglementé et intégré, et peut parfois même constituer des facteurs de risques sociaux et sanitaires. L’implication des autorités locales apparaît alors comme un préalable nécessaire au développement d’activités économiques sur un territoire.