Sciences Po Saint-Germain : la promo crash test diplômée

ChloëBringuier

Les premiers étudiants de l’IEP Sciences Po Saint-Germain ont été diplômés en décembre 2019. Entre fierté et émotion, l’enjeu était de taille. 

Sciences Po : la promo crash test diplômée © CD78/N.DUPREY

Il leur avait fallu du cran à l’époque. En 2014, 70 élèves intégraient le 1er IEP Sciences Po en dehors de Paris. Longtemps surnommé la promo « Crash test », c’est finalement sous le nom « Gisèle Halimi » qu’ils ont été diplômés en décembre 2019.

Quelques jours avant Noël, élèves et familles avaient rendez-vous dans le charmant théâtre Alexandre Dumas de Saint-Germain-en-Laye. Un peu émue, mais surtout très fière, l’équipe pédagogique a remis, aux désormais anciens élèves, une étole marquée du logo de l’école en guise de diplôme. Original.

Sciences Po : la promo crash test diplômée © CD78/N.DUPREY

Pour la plupart de ces anciens élèves, Sciences Po Saint-Germain n’était pas leur premier choix post-bac. Cela parait tout à fait légitime puisque l’école venait d’ouvrir. Après plusieurs années, ils l’assurent tous : ils n’ont aucun regret. Si c’était à refaire ? Il signeraient dans la seconde !

Si l’école jouit déjà déjà d’une belle réputation (de part son nom notamment), celle de l’IEP se construit petit à petit. Les élèves diplômés sont conscients d’avoir participé à une « aventure ». Leur génération a été partie prenante dans la construction de cet IEP basé à Saint-Germain-en-Laye, non loin de la forêt.

Le campus a vu le jour en 2014, notamment grâce au soutien sans faille du Conseil départemental des Yvelines. Cette nouvelle antenne permet de répondre plus facilement à la demande. En effet, plus de 10 000 candidats rêvent d’intégrer Sciences Po chaque année.

Le petit plus de l’IEP Saint-Germanois ? C’est Céline Braconnier, directrice, qui en parle le mieux au Parisien :

Nos étudiants sont toujours doubles diplômés avec des masters dans les universités de Cergy, de Versailles ou d’écoles partenaires. Cela fait un modèle très attractif.

En octobre 2018, Pierre Bédier signait deux conventions de partenariat pédagogique d’étude et de recherche avec Céline Braconnier. L’objectif est pertinent : s’appuyer sur l’expertise des étudiants pour évaluer l’action départementale.